CHAMPS DE BATAILLE - SAISON 3 : 1915, LA BATAILLE DU VIEIL ARMAND

UNITAIRE
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Histoire

Détails

  • RÉALISATEUR/RICE : Divers/Various
  • PRODUCTION : PHARE OUEST / RMC Découverte
  • DATE : 2017
  • FORMAT : 16/9, HD
  • DURÉE : 1x52'

SYNOPSIS

Pendant les quatre années qu'a duré la Première Guerre Mondiale, Allemands et Français, se sont battus sur la partie méridionale du massif des Vosges. L’enjeu ? Contrôler la trouée vers Belfort et sauvegarder un territoire cher aux deux nations : l'Alsace !

Les Français entrent d’ailleurs dans cette région dès août 1914, mais l’Hartmannswillerkopf, la montagne du Vieil Armand, qui culmine à plus de 1 000 mètres, n'intéresse d’abord aucun des deux adversaires. Ce n'est qu'aux alentours de Noël 1914 que les troupes des deux belligérants commencent à s'établir sur le site du col de Silberloch. Les bombardements débutent au mois de janvier suivant et la première vraie bataille a lieu les 19, 20 et 21 du même mois.

Fin mars, les hommes du 152e régiment, que les Allemands surnommeront les Diables Rouges, reprennent d'assaut la colline qui a été considérablement fortifiée par les Allemands. Après quatre jours d’affrontements, les Français parviennent à reprendre possession d'une grande partie du site mais, les 25 et 26 avril suivants, les deux belligérants s’affrontent à nouveau, dans la neige cette fois. Les pièces d'artillerie ravagent le sommet et font de nombreuses victimes de part et d’autre. Jusqu'à la fin du mois de décembre 1915, les positions ne bougent que peu. C'est le 21 décembre que reprennent les combats. Jusqu'à la fin de l'année, les batailles sont violentes et meurtrières : les lignes se déplacent constamment, les camps regagnent leurs pertes de la veille, et des milliers d'hommes seront tués, blessés ou faits prisonniers. Finalement, rien n’aura raison de la ténacité des deux adversaires !

Pourquoi un tel carnage ? Cet affrontement était-il inutile ? En réalité, cet acharnement à s’emparer de ce point stratégique correspondait à des visions stratégiques très précises. Ce promontoire pouvait devenir une épine plantée dans le dispositif offensif des deux belligérants. Voilà pourquoi il fallait absolument s’en emparer. Le Hartmannswillerkopf a été le Verdun des Vosges !

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