L'OMBRE D'UN DOUTE : DOCTEUR PETIOT, LE MYSTÉRIEUX DOCTEUR SATAN

UNITAIRE
PARTAGER PAR E-MAIL AJOUTER AUX FAVORIS AJOUTER À UNE SÉLECTION
Crime

Détails

  • RÉALISATEUR/RICE :
  • PRODUCTION : MARTANGE PRODUCTIONS / France Télévisions
  • DATE : 2012
  • FORMAT : Unitaire, 16/9, HD
  • DURÉE : 1x120'

SYNOPSIS

Hiver 1944, la France est encore occupée par l’Allemagne nazie. Paris a faim, Paris a froid, le chaos a envahi la capitale et la Gestapo traque les résistants. C’est alors que les pompiers sont alertés par des habitants incommodés par une odeur pestilentielle provenant de la cheminée d’un immeuble parisien du 16ème arrondissement. Les soldats du feu tonnent en vain, enfoncent la porte de l’hôtel particulier à l’abandon et découvrent dans la cave les restes d’un charnier en décomposition. A l’intérieur de l’hôtel particulier, les policiers découvrent aussi une salle de mise à mort, une fosse de chaux vive, une chaudière à chair humaine et des cadavres dépecés prêts à être incinérés dans deux calorifères à bois. Le propriétaire des lieux est un médecin, un certain Marcel Petiot. Mais lorsqu’il se présente à vélo rue Le Sueur, les policiers le laissent partir ! Petiot leur explique que les cadavres sont ceux d’allemands et de traitres éliminés pour servir la cause de la Résistance et qu’il faut le laisser fuir s’ils sont « de bons français ». Sur le coup, les policiers le croient et le médecin disparaît !

Nous sommes le 11 mars 1944, et une chasse à l’homme commence. Les inspecteurs de la police judiciaire emmenés par le célèbre commissaire Massu, qui a inspiré le personnage de Maigret, fouillent le passé trouble de cet étrange docteur. Marié à Georgette née Lablais, le couple Petiot a un fils, Gerhardt. Avant d’arriver à Paris, Petiot a exercé dans l’Yonne où il a aussi été élu maire de sa commune. Mais en réalité, cet ancien engagé volontaire de l’armée française durant la Grande Guerre, réformé pour aliénation mentale, est un habitué des couloirs du palais de justice. Petiot a en effet comparu plusieurs fois devant la justice pour divers vols, de lettres, d’électricité, de livres et pour trafic de stupéfiants après son installation à Paris. A chaque fois des expertises psychologiques révèlent des troubles de la personnalité. Petiot est-il un assassin fou ou un résistant ? Combien de victimes a-t-il tuées ? Comment les attirait-il ? Où se cache-t-il ? Car le docteur est introuvable ! Il faut dire que l’enquête se déroule en plein débarquement de Normandie. Le 6 juin 1944, les troupes alliées (170.000 soldats) mènent la bataille de Normandie, qui, combinée au débarquement de Provence, aboutit à la libération de Paris. Le général De Gaulle triomphe sur les Champs Elysées. Dans cette euphorie, le médecin semble avoir échappé à la justice. 

Jusqu’au jour où son écriture est confondue avec celle d’un certain capitaine Valéri, membre des FFI, les forces françaises de l’intérieur, chargées de la libération et de la Résistance. Arrêté alors qu’il entrait dans le métro, Petiot est écroué à la prison de la Santé. La presse s’emballe autour de cet incroyable personnage qui clame haut et fort son appartenance à un réseau de résistants-passeurs vers l’Argentine. Désormais surnommé « docteur Satan », Petiot est défendu par un ténor du barreau, maître Floriot. C’est un procès hors du commun où se presse le Tout Paris. Mais malgré une plaidoirie de six heures, Me Floriot n’arrive pas à persuader de l’innocence de son client.

Le 4 avril 1946, le docteur Marcel Petiot est condamné à mort par la cour d’assises de la Seine pour vingt-six assassinats. Réveillé en pleine nuit le 25 mai 1946, Marcel Petiot est guillotiné dans la cour de la prison de la Santé, à Paris.

LIRE LA SUITE
NOUS CONTACTER

VOUS AIMEREZ AUSSI