L'OMBRE D'UN DOUTE : FRANÇOIS 1er

UNITAIRE
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Histoire

Détails

  • RÉALISATEUR/RICE :
  • PRODUCTION : MARTANGE PRODUCTIONS / France Télévisions
  • DATE : 2014
  • FORMAT : Unitaire, 16/9, HD
  • DURÉE : 1x110'

SYNOPSIS

L’année 2015 marque l’anniversaire de l’avènement de François 1er.

Le 1er janvier 1515, il y a 500 ans, François de Valois, comte d’Angoulême, devient le roi François Ier. A travers ce jeune homme de vingt ans, grand, beau, brillant, c’est une branche nouvelle de la dynastie qui accède au Trône. Porteuse d’un sang neuf et de beaucoup d’espoir.

Neuf mois plus tard, c’est sur le champ de bataille de Marignan que le jeune roi va asseoir une légende, qui va, dès lors, traverser les siècles. Alors que l’Italie fascine et attise les monarques français depuis Louis XI, c’est auréolé de gloire et de prestige, adoubé chevalier, que François 1er rentre en France avec le duché de Milan dans son giron. Plus qu’une simple victoire militaire, c’est une campagne de propagande à la gloire du roi de France qui est née à Marignan et suivra le « roi-chevalier » pour le restant de sa vie.

Jamais, depuis fort longtemps, monarque n’avait connu pareille popularité en France. Cette victoire inaugure un règne qui va durer 32 ans, où vont fleurir les constructions éclatantes comme les châteaux de Chambord et de Fontainebleau. Un règne ponctué de réformes fondatrices aussi comme l’Edit de Villers-Cotterêts qui instaure officiellement la langue française.

Dans l’ombre, pourtant, c’est sa mère, Louise de Savoie qui tire les ficelles du royaume. Une influence qui avait commencé bien avant 1515. Car dès la naissance de son fils prodigue, Louise de Savoie promet à son « César » une destinée unique : il sera le plus grand des rois de France. Veillant de près sur son éducation, choisissant ses camarades de jeu, elle déjoue tous les obstacles qui se présentent pour voir son fils accéder au trône. Enfin couronné, elle va régner jusqu’à sa mort dans son ombre, plaçant ses proches aux postes clés et devenant par deux fois, régente de France.

Rien ne paraît résister au roi de France. Sauf un autre combat qui va marquer l’ensemble de son règne. Une lutte avec les deux autres hommes forts de l’époque : Henry VIII, roi d’Angleterre, mais surtout Charles Quint, roi d’Espagne et du Saint-Empire qui sera son véritable frère ennemi. De son échec à l’élection impériale en 1519 face à Charles, à son humiliation au Camp du Drap d’Or face à Henry VIII, François 1er va être mis à rude épreuve par ses rivaux. Jusqu’à la trahison de son propre connétable, Charles de Bourbon, qui rallie l’ennemi espagnol, Charles Quint, en 1523.

Cet évènement va annoncer des années de trouble dans le règne de François Ier. En 1525, aveuglé par la vengeance et avide d’une nouvelle victoire miliaire, François Ier repart à la conquête du Milanais. Sur le champ de bataille de Pavie il va subir la pire désillusion de son règne. Défait face à Charles Quint, il devient son prisonnier. Sa captivité durera plus d’un an et sa liberté ne sera recouverte que grâce à l’échange de ses deux fils qu’il livre à sa place.

Un autre mythe a construit l’image de François Ier. Celui du « roi-galant ». Depuis son plus jeune âge, le goût de ce roi pour les jupons ne laisse que peu de doute. Peuplant sa cour de dames, il aura deux grandes favorites : Françoise de Châteaubriant et Anne de Pisseleu, duchesse d’Etampes. S’il vivra avec la première une relation faite de sentiments sincères, la duchesse d’Etampes, de son côté, saura tirer bien plus qu’une place dans le lit du roi. Ambitieuse et diaboliquement intelligente, elle exerce sur le roi de France une influence certaine qui lui permettra de rester dans la faveur royale jusqu’à la mort de François Ier.

Si l’influence de cette femme semble avoir été néfaste sur la fin de règne de François Ier, un autre évènement va ternir ces dernières années. Les tumultes religieux, avec l’émergence du protestantisme, vont secouer l’apparente paix religieuse du royaume de France. Longtemps indécis et tolérant, le roi de France va pourtant finir par prendre une décision terrifiante. En 1545, est perpétré sur ses ordres, le massacre des populations vaudoises, protestantes, du Luberon. 3000 personnes, dont femmes et enfants, sont froidement assassinées par les soudards du roi de France. Cet épisode marque l’amorce des guerres de religions en France.

De manipulations en influences, de trahisons en alliances ratées, le règne de François 1er réserve bien des surprises. Auréolé de toutes les vertus, ce roi des rois reste cependant, dans la mémoire collective, comme le père des arts et des lettres, et l’incarnation de la Renaissance en France.

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